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L'ÉGLISE SAINT-GEORGES

 

L'église néo-gothique Saint-Georges que nous pouvons voir aujourd'hui a remplacé en 1844 l'église Sainte-Eulalie dont la dernière reconstruction datait de 802.

 

De tardives traditions (annotations sur la liste de l'Obituaire de l'Eglise primatiale de Lyon) imputent la fondation de l'église Sainte Eulalie à l'évêque Sacerdos vers 547, fondation qui aurait été appuyée par le roi Childebert, revenu d'Espagne avec les reliques de la Sainte.

 

Ravagée au VIIIe siècle par les Sarrasins, elle fut reconstruite en 802 par l'archevêque Leidrade et pris le vocable de Saint-Georges. Elle abrita alors un collège de chanoines.

 

Au XIVe siècle, elle a été occupée par les chevaliers de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem - Ordre de Malte -, tout en restant une église paroissiale.

Son plan peut être reconstitué d'après les plans des XVIIIe et XIXe siècle et par une visite des sous-sols de l'actuelle église : une nef unique (sa dimension est la moitié de la nef actuelle) barrée d'un transept, coiffé de trois absides.


Pierre Bossan dessina les plans de l'église néogothique actuelle qui fut réalisée par l'architecte Louis Bresson à partir de 1844.

 

De tardives traditions (annotations sur la liste de l'Obituaire de l'Eglise primatiale de Lyon) imputent la fondation de l'église Sainte Eulalie à l'évêque Sacerdos vers 547, fondation qui aurait été appuyée par le roi Childebert, revenu d'Espagne avec les reliques de la Sainte.

 

Sur la façade, on peut admirer un groupe sculpté de Charles Dufraine : Saint-Georges terrassant le dragon encadré par Saint-Pierre et Saint-Jean. La Vierge à l'enfant ornant le pignon a été réalisée par les sculpteurs Comparat et Cony.

 

A l'intérieur d'inspiration flamboyante, vous pourrez admirer le mobilier néogothique dessiné par Pierre Bossan, un retable abritant une Pentecôte du XVIe siècle, des vitraux exécutés par Maréchal de Metz, des faisceaux de nervures, des clés de voûtes pendantes dans le choeur, le tout donnant un vaste espace très harmonieux.