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LE JARDIN DU ROSAIRE

 

Ce jardin permet d’accéder à Fourvière depuis les quartiers du Vieux-Lyon,  par la Montée Saint-Barthélemy ou par la montée des Chazeaux.  Il fut aménagé au XIXe lors de la construction de la Basilique pour permettre le passage des processions en l’honneur de la Vierge Marie. Son nom vient du Rosaire.

 

Chaque station est marquée par une plaque au sol. Des petites roses de bronze dont certaines numérotées, sont incrustées dans le sol des allées et indiquent  les étapes de la prière du rosaire.

 

Ces marques au sol remplacent les stèles du XIXe qui avaient été créées par le sculpteur Fabisch et l’Architecte Bossan. Au fur et à mesure de son ascension on découvre des perspectives magnifiques sur la ville et le chevet de la Basilique.

 

Environ 1400 m de chemins relient esplanades, terrasses et belvédères. Le jardin du Rosaire a été réalisé dans les années 1990 par Michel-Antoine Boyer, architecte urbaniste et Sylvie Maniaque, géographe, avec le concours d’Odile Masquelier , propriétaire du magnifique jardin de roses anciennes de «  La Bonne Maison », pour la collection de roses.

 

Il couvre plus de 2 ha, offrant aux visiteurs de nombreuses découvertes aussi bien patrimoniales que botaniques. C'est la partie la plus ancienne du parc des Hauteurs.

 

Découvertes patrimoniales et botaniques

 

L’espace était autrefois occupé par de nombreux jardins privés laissés à l’abandon qui ont servi de thèmes à sa nouvelle conception. On y trouve « le jardin des roses » qui appartenait aux Jésuites, ou « le jardin chinois » qui tient son nom d’un chinois qui cultivait son jardin sur le même lieu. Il existe aussi le jardin de la Ruine, celui des Nuages,  des Couleurs ou encore des Fleurs.

 

Sur le plan patrimonial, on peut apercevoir lors de l’ascension de ce jardin, La Maison de Pauline Jaricot  et  la chapelle Sainte-Philomène, La fresque à la gloire du prophète Elie ou la statue de Saint-Joseph.

 

Ce jardin, à la composition végétale travaillée, offre de grandes zones d’ombre grâce aux marronniers, tilleuls ou érables présents sur le site.  Les feuillages persistants des fusains, buis et houx permettent en toute saison d’évoluer dans un espace de verdure.

 

Dans la partie haute de cet espace, on découvre une roseraie accueillant une collection de roses anciennes dont les fameuses « Salet » créées en 1854 par un grand rosiériste lyonnais du XIXe, François Lacharme.

 

Sa fleur moussue de couleur rose, à la robe légèrement froissée, offre un parfum de rose ancienne.  On peut admirer aussi, à proximité de cette roseraie, une collection d’hortensias. 

 

Sur le sentier qui se dirige vers le parc archéologique de Fourvière il existe un verger aux arbres fruitiers déjà existants lors de la création du jardin.

 

Toujours dans la partie nord, au fond d’une esplanade, on découvre une petite fontaine, à la vasque ovale surmontée d’une stèle galbée. Au centre on peut voir un mascaron en fonte représentant un dauphin et des plantes aquatiques. On l’attribue au sculpteur  lyonnais Michel Perrache, père d’Antoine-Michel Perrache, à l’origine du quartier Perrache.


Sculptée en 1730, cette fontaine se trouvait sur le mur de la maison commune, place des Terreaux, où les habitants du quartier se fournissaient en eau. Lors de travaux, elle fut déplacée en 1850 et installée sur l’esplanade de Fourvière. Ce n’est qu’en 1996 qu’elle fut placée dans le jardin.


Enfin, arrivant au nord du jardin, au pied de la Basilique, il suffit de gravir les escaliers pour arriver sur l’esplanade où est située la table d’orientation offrant une vue panoramique inoubliable de la ville de Lyon et des Alpes.

 

Photo de vacances

- Désignation de la photo -

 

Sources

 

Le Magazine de Notre Dame de Fourvière, Septembre 2008, édité par la Fondation Fourvière
Patrick EberhardLe Guide  de Lyon et ses Parcs et Jardins, Editions Lyonnaises d’Art et d’Histoire