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LEXIQUE de D à F

 

 

D ...

 

 

DAIS : ouvrage suspendu au-dessus du puits, comme un baldaquin.

 

DARDEL, René (1796-1871) : architecte en chef de la Ville de Lyon. Il a construit le palais du commerce, inauguré le 25 août 1860, en présence de Napoléon III et de l'Impératrice. Le bâtiment est aujourd'hui occupé par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon.

 

DE BONALD, Louis-Jacques-Maurice (Millau, Aveyron 1787 – Lyon, 25 février 1870) : homme d'Église français, archevêque de Lyon de 1839 à 1870.

 

DE BOURBON, Charles (1523-1590) : Prélat français, oncle d'Henri IV, il fut proclamé roi de France sous le nom de Charles X par les ligueurs (1589). Mais la conversion d'Henri IV au catholicisme fit échouer cette tentative.

 

DE CHAMPAIGNE, Philippe (1602-1674): peintre français d'origine flamande -, né à Bruxelles. L'un des plus grands représentants du classicisme pictural, il est l'auteur de célèbres portraits (Richelieu, jansénistes et religieuses de Port-Royal).

 

DE L'ORME, Philibert (Lyon, 1510 - Paris, 1570) : Il fut le plus grand des architectes de la seconde renaissance en France. C'est à lui qu'on doit la façade des Tuileries commandée par Catherine de Médicis et le château d'Anet construit par Diane de Poitiers, favorite d'Henri II. Après un séjour de trois ans à Rome, il construisit la galerie du 8 rue Juiverie à Lyon pour Antoine Bullioud. Ce fut son premier chef-d’œuvre (1536).

 

DECUMANUS ET CARDO : le cardo, dont la signification est "axe" (c’est de là que vient l'expression "points cardinaux"), est une rue orientée nord-sud dans une ville romaine ou gallo-romaine ; le decumanus est l’axe est-ouest.
Ce sont les rues principales de la ville, marquant son cœur économique ; à la croisée de ces deux axes, on trouvait généralement le forum.
Lorsqu'il y a plusieurs rues du même type dans une ville, on distingue le plus important par la dénomination cardo maximus.

 

DIOCESE : circonscription ecclésiastique placée sous la juridiction d'un évêque résidentiel ou d'un archevêque.

 

DORIQUE : cf ordres architecturaux

 

DRUSUS : beau-fils d’Auguste, gouverneur de la Gaule, il consacre un autel à Auguste le 1er août de l’an 12 av. J.-C. au confluent, sur le pagus de Condate : c’est la naissance du sanctuaire des Trois Gaules.

 

DUXIO, Pierre (XVIe) : riche marchand italien, il achète en 1576 la maison du 20 rue Juiverie à Lyon et fait apposer son blason dans la cour (un personnage assis sur un trône portant un grand duc agrippé à une branche).

 

 

E ...

 

 

ENCORBELLEMENT : construction en saillie du pan vertical d'un mur. Il peut être soutenu par des consoles, des modillons, des corbeaux, des caryatides ou des trompes.

 

ECOINÇON : partie de maçonnerie décorative que l'on peut trouver dans l'angle d'un escalier, c'est aussi la partie triangulaire réunissant les extrados de deux voûtes.

 

ÉGLISE PAROISSIALE : église du territoire sur lequel s'étend la juridiction spirituelle d'un curé.

 

ENLUMINURE : ornement de couleur vive.

 

ENTABLEMENT :  partie située entre la colonne et le fronton comprenant l'architrave, la frise et la corniche.

 

ESCALIER EN VIS : marches en spirale autour d'un noyau central
en vis elliptique
en vis à gorges et crochets
en vis sans noyau
en vis à noyau décentré

 

ÉTAGE / NIVEAU : un immeuble est constitué de plusieurs étages ou niveaux, le premier étage d'un bâtiment correspond au deuxième niveau.

 

 

F ...

 

 

FAUNE : dieu champêtre, chez les Romains.

 

FESCH, Joseph - cardinal (Ajaccio, 1763 – Rome, 1839) : ayant abandonné l'habit sous la Terreur, il revient à la prêtrise en 1800. Archevêque de Lyon de 1802 à 1836, il est nommé cardinal en 1803.
Grand oncle par alliance de Napoléon Bonaparte, il est attaché à la ville de Lyon puisqu’il refuse le poste d’archevêque de Paris.
Son implantation à Lyon posa tout de suite le problème de son lieu de résidence. Le palais archiépiscopal et les manécanteries ont été aliénés et presque totalement vidés de leur contenu. Mal entretenus, ces édifices doivent être réparés le plus rapidement possible. L’Etat louait alors des locaux pour y abriter le Tribunal civil et le commissariat de police.
Comme la loi lui imposait de loger les évêques, on déménagea le tribunal au palais de Justice et le commissariat à l’hôtel de la Flachère. Cela libéra certes des locaux mais à aménager en fonction de la dignité d’un cardinal Primat des Gaules.

 

FLEURON : ornement en forme de fleur.

 

FORTIFICATION : le Vieux-Lyon  correspondait au cœur de la cité avec sa Maison de la douane, sa Place du Change, ses rues commerçantes, son groupe épiscopal et son Palais des Rois. L'ensemble était entouré d'enceintes fortifiées depuis l'Eglise St Georges au Bourgneuf (St Paul et ses alentours) en englobant, sur la colline de Fourvière, les ruines des édifices de la période romaine servant de carrière pour les nouvelles constructions.
Le groupe épiscopal était constitué de la Cathédrale St Jean, des églises Ste Croix et St Etienne, d'un cloître, d'une manécanterie (logement des chantres) et du Palais épiscopal.
L'ancienne enceinte, détruite en 1794, demeurée propriété de la Ville, resta inoccupée plus de 30 ans, utilisée par des chemins, des terrains vagues et en partie par le cimetière. L'absence de ces défenses faisait de Lyon une ville ouverte, on le vit bien lorsque les Autrichiens entrèrent dans la ville en 1814. En décembre 1830, Hubert Rohault , baron de Fleury (1779-1866), arrive à Lyon. Il va être l'âme et le réalisateur de la grande enceinte fortifiée bâtie de 1831 à 1848. L'agitation des ouvriers soyeux durant la première moitié du XIXe siècle, qui se traduit par les insurrections de 1831 et 1834, entraîne une retombée urbanistique : en 1841 on construit les remparts visibles au-dessus de Saint-Georges et de la Quarantaine, ainsi que des locaux pour la garnison au 120-122 rue Saint-Georges. Dans le 5è arrondissement on va ainsi retrouver sous une forme moderne l'enceinte de Charles V. En suivant les berges de la Saône, de la Quarantaine à Vaise, une enceinte continue est formée par un mur, ponctué de bastions au nombre de sept, et de forts avancés, ceux de Saint-Irénée, Loyasse et Vaise. Elle est percée par les portes monumentales de Saint-Just et de Saint-Irénée.

 

FRISE : élément décoratif horizontal peint ou sculpté.
Frise de Grecques : ornement formé d'une suite de lignes brisées à angle droit, rentrant sur elles-mêmes et décrivant des portions de carrés ou de rectangles.

 

FRONTON : ornement d'architecture, au-dessus de l'entrée principale d'un édifice ou d'une maison :

  • fronton brisé : fronton aigu,
  • fronton cintré : fronton courbé en arc.

 

FÛT : partie d'une colonne comprise entre la base et le chapiteau.